‘’La Balade d’un chat’’
C’est une histoire presque normale,
D’un animal qui se balade,
Cet animal, c’est un félin,
Oui c’est un chat sur le chemin,
C’est le long d’une voie ferrée,
Que le greffier aime se promener,
Il va sur son petit chemin,
D’où il peut observer les trains,
Il aime à regarder les trains,
Dedans y’a plein de petits humains,
De ceux qui tirent la queue des chats,
Si le train déraille ce sera déjà ça,
Quand il a fini de fureter,
Quand il a fini de rêver,
Il reviendra chez ses humains,
La marche ça creuse et lui a faim,
C’était une chanson de 3 fois rien,
Une pauvre histoire de félin,
C’n’était qu’une histoire de matou,
Elle est finie et puis c’est tout.
‘’Chanson pour Saul’’
En enlevant le ‘’R’’ devant Ralinski,
Tu t’retrouves avec Monsieur Alinsky,
Saul Alinsky, Saul Alinsky, (X4)
C’est dans un ghetto, près de Chicago,
Qu’a grandi Saul Alinsky,
Dans les années 40, dans les rues d’Chicago,
Pour les opprimés, un homme s’est levé,
Saul Alinsky, Saul Alinsky, (X4)
Un animateur, un agitateur,
A organisé les communautés,
Avec sa méthode, les foules mobilisées,
Pour les opprimés pas de compromis avec
Saul Alinsky, Saul Alinsky,
(Solo)
Al Capone, l’avait à la bonne, Alinsky,
Le pouvoir tremblait devant Alinsky,
Saul Alinsky, Saul Alinsky, (X4)
Il était détesté par les puissants,
Par ceux qui pourrissent la vie des gens,
Il à défié l’ordre établi,
Sa méthode a changé bien des vies,
Saul Alinsky, Saul Alinsky, (X4)
(Break) Pour mobiliser les opprimés
Pour organiser les communautés,
Il a écrit un putain de livre,
Il a écrit un putain de guide,
Saul Alinsky, Saul Alinsky, (X4)
T’as marqué l’histoire de ceux qu’ont persécute,
T’as laissé une trace dans la mémoire des luttes,
Saul Alinsky, Saul Alinsky, (X4)
Pour te rendre hommage, j’ai emprunté ton nom,
Viré le ‘’Y’’, mis le ‘’R’’ de roustons,
Car à côté de toi, je ne suis qu’une burne,
Et ce n’est pas comme ça, que j’ferai ma thune,
J’suis Ralinski, j’suis Ralinski, (X4)
Comme toi j’ai l’espoir d’une société,
Où seront respectées les communautés,
Et moi j’ai l’espoir que le gens s’réveilleront,
Que les opprimés pour leurs droits se lèveront,
Saul Alinsky, Saul Alinsky, (X4)
»Elle tue. »
Si tu refuses, de te faire humilier,
T’insurge contre, l’Autorité,
Si tu revendiques, ta Liberté,
Fais gaffe en face, ils sont armés,
Fais gaffe les coups, peuvent tomber,
Agissent en toute, impunité,
Du coup ils se croient, tout permis,
Et dans les rues, la police tue,
Nos beaux soldats, de la Paix,
N’embêtent pas, les financiers,
Les chiens de garde, de leur système,
Ne s’en prennent que, toujours aux mêmes,
Il y a les coups, qui peuvent tomber,
Il y’a les armes, genre LBD,
Les yeux crevés, mains arrachées,
La Lacrymo, pour nettoyer,
Des coups qui pleuvent,
Des balles qui fusent,
Te molester, ça les amuse,
Combien de bavures dans le futur ?
Depuis longtemps, la police tue,
C’est pas leur faute aux policiers,
C’est leur métier, faut bien bouffer,
Drôle de boulot, qu’être policier,
Pas réfléchir, juste taper,
»Oui, taper vite et taper fort,
Car un bon flic est un flic mort,
Un policier suicidé est déjà à moitié pardonné, »
Combien de violences ?, de vie brisée?,
Que l’on doit aux, forces armées,
Les forces répressives, de l’État,
Font pas de cadeau, elles tirent dans le tas,
Jérôme, Olivier, Zineb,
Steve, Manuel et puis Mohamed,
Loïc, Bruno, Malik,
Et puis tant d’autres, morts par les flics.
»Entre lumières et chaos ».
Entre lumières et chaos,
Entre ombres et projos,
Je hurle ma rage comme un forcené,
Comme un prolo qui s’fait lourder,
Je jette des pierres dans ce Néant,
J’veux d’la lumière, rien de méchant,
J’veux que l’on m’entende, qu’on m’écoute,
J’aimerais que l’on m’éclaire la route,
Si seulement je f’sait de la merde,
Sûr que j’passerais sur BFN,
Mais je ne passe pas en radio,
J’sais pas me vendre, je trouve ça idiot,
Si souvent je me mets à nu,
Dans un parc ou bien à l’angle d’une rue,
C’est que je dis trop de mots pas beaux,
Pour qu’on m’invite dans leurs bistrots,
Je jette des pierres dans ce Néant,
J’veux d’la lumière, rien de méchant,
J’veux que l’on m’entende, qu’on m’écoute,
J’aimerais que l’on m’éclaire la route,
J’veux que l’on m’entende, qu’on m’écoute,
J’aimerais que l’on m’éclaire la route,
Entre lumières et chaos,
Entre ombres et projos.
»Un animal »
Lejos de ser un humano,
Arrastro en tu camina,
Yo vivia como un perro,
No comio nada,
Yo vivia como una bestia,
Una bestia rabiosa,
Yo vivia como una bestia,
Quisia joder la vida,
Yo estaba un animal,
En busca de refugio,
Buscando un tipo como ti,
Para calmar la ira en mi,
Yo iba en tu basura,
La buenaventura,
Pero tu puerta estaba abierta,
Y vi en el suelo un plato de pescado,
Hahora no vivo, como un pobre perro,
Y te conoci, mi novio,
Puede que me haya, convertido en tu gato,
Pero tu eres, mi humano.
(Traduction: »Un animal »
Loin d’être un humain, Je traîne dans ta marche, J’ai vécu comme un chien, Je n’ai ai rien mangé, J’ai vécu comme une bête, Une bête enragée, J’ai vécu comme une bête, Je voulais baiser la vie, J’étais un animal, À la recherche d’un refuge, Je cherche un mec comme toi, Pour calmer la colère en moi, J’étais dans ta poubelle, La bonne fortune, Mais ta porte était ouverte, Et j’ai vu un plat de poisson par terre, Maintenant je ne vis plus, comme un pauvre chien, Et je t’ai rencontré, mon petit ami, Je suis peut-être devenu ton chat, mais tu es mon humain.)
»Au bar de l’Amitié. »
Quand tu ne sais pas vraiment, si tu ne perds pas ton temps, quand tu ne sais plus vraiment, s’il t’en reste du temps, avant que la faucheuse, cette belle laborieuse, ne vienne te chercher,
au bar de l’amitié,
Quand tu penses aux copaings,
Qui certains sont bien loin,
et ceux qu’ont disparus,
que tu ne reverras plus,
je sais ce n’est pas marrant,
mais il te reste les vivants,
et si j’ai bien compris,
de la famille aussi
Quand tu crèves lentement,
de l’absence d’enfant,
tu te dis certainement,
Que tu te mens concrètement,
en te disant que c’est mieux,
que de toutes façons t’es vieux,
et qu’même si t’es pas vieux,
c’est c’monde qui est trop vicieux,
Quand tu fais le bilan,
De tes engagements, de c’qu’ils t’ont apportés,
Y’a pas d’quoi fantasmer,
Quand tu fais le bilan,
des bons, mauvais moments,
vécus par le passé,
Tu as juste envie de chialer,
Pourtant pas de regret,
tu ne peux rien changer,
tout juste améliorer,
Les liens que t’as tissé,
Et pour n’pas vivre en chien,
Au Pays des vaurien,
Tu vas sur le chemin,
Et puis tu verras bien,
avec une âme heureuse,
avec une amoureuse,
Les tracas de la vie,
Sont de petits soucis,
Et puis si tu t’ennuies,
Sens la fin d’la partie,
Te te rendras à pieds,
Au bar de l’amitié,
Sans que tu ne saches vraiment,
si tu as perdu ton temps,
A vivre cette existence,
qui te semble bien Rance,
avant que la faucheuse, ne vienne te chercher
tu iras t’accouder,
au bar de l’amitié,